Publié dans Société

Arrêts des taxis-be - A la bonne heure !

Publié le jeudi, 31 janvier 2019

Parmi les mesures envisagées par les autorités de la Capitale pour résorber un tant soit peu les embouteillages, figure le déplacement ou la suppression de certains arrêts des taxis-be, notamment ceux à proximité des carrefours (ronds-point ou intersections). A la bonne heure !. Car le mauvais placement desdits arrêts est un fait déraissonnable que nous avions déjà pointé du doigt maintes fois dans nos colonnes mais, jusque là, la critique  -  pourtant constructive  -  semble avoir été ignorée par les responsables à différents niveaux. Pas plus tard que le 19 janvier dernier, nous avions  soulevé que « ceux-ci  (les arrêts de taxi-be) , par nature, sont déjà sources de ralentissement de la circulation, voire de bouchon. Les encombrer davantage avec des taxibe à l’arrêt est tout simplement aberrant ». A cette occasion, nous avions pris l’exemple du carrefour Ampefiloha-Ampatsakana (près du siège de la CnaPS) que nous avions alors qualifié d’ « infernal ». Pour en avoir le cœur net, les responsables de la circulation gagneraient à se rendre à l’endroit en question aux heures de pointe. Ils constateront immanquablement de visu  que notre qualificatif n’est pas exagéré, voire qu’il est en-decà de la réalité (voir encadré).
Puisque la question est déjà à l’étude, au cas où ils échappent à la vigilance de nos décisionnaires, ci-après quelques « points noirs » en matière d’emplacement aberrant d’arrêts de taxis-be qui méritent donc d’être revus. Des exemples parmi tant d’autres.



 Ampefiloha-Barrière (vers complexe scolaire) : Arrêt juste après un…passage à niveau suivi d’un pont, alors qu’un autre existe quelques dizaines de mètres seulement plus loin. Anosy (Rnm- Carlton) : La longue file de taxis-be à l’arrêt bloque les véhicules se dirigeant vers ou venant du lycée d’ampefiloha
Ampefiloha-Ampatsakana :  4 (quatre) arrêts juste avant et juste après l’intersection dans les deux axes  -   EPP Ampefiloha vers Total et CNaPS vers  Ampatsakana  -  créant des situations inextricables et dangereuses aux heures de pointe (voir notre article du 17 janvier dernier)
Ampefiloha (Fiaro) : Les taxis-be ayant également un arrêt près du siège de la Cnaps ne devraient pas s’y arrêter. Non seulement leurs deux arrêts sont trop rapprochés mais, pour prendre leur file (celle de gauche), ils doivent couper celle de droite.  Andavamaba : Arrêt juste après la sortie Anatihazo Isotry. La longue file de taxis-be à l’arrêt bloque ceux qui en viennent ou qui y vont. Grand rond-point Antanimena (vers Ankorondrano): Arrêt juste après le rond point alors qu’au moins 2 files de voitures s’engouffrent dans ce rétrécissement à une voie. Rond point Ankorondrano-Marais Masay : Arrêt juste avant le rond-point, encombrant la file de droite qui doit pourtant être empruntée par ceux qui bifurquent vers le marais Masay. Ces derniers, pour doubler les taxis-be à l’arrêt, doivent prendre la file de gauche, puis se rabattre immédiatement sur celle de droite. Le risque est d’être confrontés aux fréquents démarrages intempestifs des taxis-be et d’être bloqués sur la mauvaise file. En sens inverse, rond-point Fraise – Jesosy Mamonjy :  l’arrêt juste après le rond –point  surprend  ceux qui , venant d’Ankorondrano, ont pris la file de droite pour aller à Ankazomanga, les obligeant à changer de file dare dare Même topo un peu plus loin, rond-point d’Ankazomanga : l’arrêt juste après le rond point bloque ceux qui, venant d’Andraharo, ont pris la file de droite pour emprunter le « lalam-baovao ». Comme ci-dessus, ces derniers sont obligés de s’arrêter ou, pour ceux qui auront été surpris, changer de file d’une manière intempestive. Sur le même axe, à l’entrée des 67ha : Un arrêt juste après l’intersection gêne /ralentit  l’axe prioritaire venant du « lalam-baovao », bloquant du même coup la rue sécante.
(Liste non exhaustive)

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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